O canto do Sapo

Cie Aniki Vóvó / Joana Schweizer

Résidence du 20 au 24 janvier 2020

par la Cie Aniki Vóvó / Joana Schweizer

O canto do Sapo

Le chant du crapaud

L’idée du spectacle Le chant du crapaud/O canto do sapo est née de la collaboration de trois artistes : Joana Schweizer, danseuse/chorégraphe et musicienne (piano et chant), Simon Deslandes musicien et bricoleur (cuivres), et Gala Ognibene scénographe. Ces trois artistes aux langages bien différents ont eu envie de croiser leurs pratiques autour des thèmes du faux départ et de l’exploit. Ainsi, le chant du crapaud/O canto do sapo est une fable très librement inspirée de la grenouille qui se voulait plus grosse que le boeuf de Lafontaine, sorte de fable de l’humain se rêvant toujours plus grand, plus haut, plus gros, en oubliant parfois que l’homme est mortel et que nos rêves de grandeur peuvent se dégonfler tout à coup… Mieux vaut, alors, rire de ces faux plis qui se forment sur la piste immaculée de nos vies.
L’espace pose devant nous le cycle de vie, comme une métaphore de l’évolution de l’homme. Et dès le début, apparaît sous nos yeux la douceur de la pente et la brutalité de la fin, et cet élan vital qui nous anime tous les jours. Plus largement, dans notre monde où la puissance et la croissance sont aujourd’hui remisent en question, Joana et Simon vont vivrent, lutter, jouer, s’entraider, chanter, mais également s’empêcher d’avancer et d’arriver en haut. Comme si ce plongeoir n’était pas considéré comme la fin mais comme le début de la suite... Le sportif de haut niveau incarne cette métaphore : Un travail acharné, une volonté de puissance sans faille pour se retrouver au moment fatidique aux jeux olympiques, au risque d’être disqualifié et de, peut-être, ne jamais franchir la ligne d’arrivée.
Dans cet espace, nous imaginons la rencontre de deux personnages : Niké, déesse sportive de la victoire, atterrissant sur cette piste par inadvertance et cherchant sans relâche à la remonter. Et Kairos, dieu de l’instant opportun, personnage seul et bricoleur, qui va venir perturber, avec sa simplicité et ses instruments en cuivre magiques la course effrénée de Niké. Il s’agit donc de la rencontre d’un personnage constamment dans la projection du mouvement avec un personnage constamment dans le moment présent. De là part notre fable…

Conception

Joana Schweizer et Gala Ognibene

Chorégraphie et interprétation

Joana Schweizer

Musicien

Simon Deslandes

Scénographie

Gala Ognibene

Composition musicale

Simon Deslandes, Joana Schweizer et Guilhem Angot

Lumière

Arthur Gueydan

Son

Guilhem Angot

Costume

Séverine Yvernault

Administration

Pierre Girard

Coproduction : CCN Roubaix - Ballet du Nord, Théâtre Madeline Renaud Taverny
Accueil en résidence résidence : CND de Lyon (69), Les Subsistances à Lyon (69), le CDC le Pacifique à Grenoble (38), le Cent-Quatre à Paris (75), le CCN de Roubaix (59), le Cube Studio Théâtre de Hérisson (03) et le Théâtre Madeleine Renaud à Taverny (95)
Avec le soutien de la SACD Beaumarchais, la DRAC ARA (en cours), la Région Auvergne-Rhône-Alpes (en cours), Hermès (en cours)